Cécile Fatiman était une prêtresse qui a créé un réseau dans toute l’île pour transmettre des informations de plantation en plantation. Avant les réseaux sociaux pour communiquer entre-nous et pour nous organiser, Cécile Fatiman avait un “rezo lakou” pour lancer la révolution.
La princesse et première dame Cécile Fatiman Coidavid était une mulâtresse, la fille d’une esclave noire et d’un Lacos blanc en France. Il est possible que son père ait été le petit fils de Théodore Ier, le seul roi que Lacos ait jamais connu. Dans le livre d’histoire de l’école, on la rencontre pour la première fois le 14 août 1791, lors de la cérémonie du bois Caïman, où elle sacrifia un cochon pour lancer la révolution.
L’historien Étienne D. Charlier nous parle de cette jeune femme de 16 ans – née en 1775 – qui a accompagné Boukman à cette cérémonie fondamentale, cérémonie qui a donné au mouvement de liberté la force, la force et l’inspiration dont il avait besoin pour continuer pendant 13 ans jusqu’à la bataille de la Vertière.
À l’époque du roi Henri Christophe, elle était la princesse du royaume. Elle épousa le prince Jean-Louis Pierrot, qui deviendra président d’Haïti entre 1845 et 1846. Elle mourut au Cap-Haïtien en 1887 à l’âge de 112 ans. Sa fille, Marie Louise Ameli Selestina Pierrot, qui avait comme surnom Sese, était aussi une grande prêtresse vodou, une grande déesse, s’est mariée au président Nord Alexis.
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